Docteur en économie, ingénieur, et essayiste

Actuellement directeur scientifique de la Chaire «Transitions démographiques, transitions économiques"

Depuis mi-2014, Alain Villemeur est directeur scientifique de cette Chaire qui rassemble une quarantaine de chercheurs et d’économistes. Cette Chaire vise, d’une part à approfondir les conséquences économiques et sociales du vieillissement de la population, notamment lié à une longévité croissante, et d’autre part à élaborer des propositions de politiques pour maitriser ce processus et favoriser les retombées positives pour la société.

Professeur associé à l'Université Paris Dauphine

En 2002, Alain Villemeur soutient une thèse de doctorat en sciences économiques à l’Université de Paris Dauphine sur le thème : « Nouveau modèle de croissance : une explication des disparités de croissance Etats-Unis – Europe sur la période 1980-2000 ». Cette thèse a été menée sous la direction de Jean-Hervé Lorenzi, Professeur à l’Université Paris Dauphine.

Ses principaux centres d’intérêt sont l’influence de la technologie et de l’Innovation sur les performances économiques, tout particulièrement sur la croissance économique et la création d’emplois. Dans ce cadre, il a publié plusieurs ouvrages et de nombreux articles.

Il enseigne à l’Université Paris Dauphine sur le sujet de l’innovation et du progrès technique et est responsable du groupe de travail sur l’innovation et les pôles de compétitivité au sein de l’ANDESE (Association Nationale des Docteurs en Sciences Economiques et en Gestion).

A ce dernier titre, il a organisé : Le colloque Andese-Région Ile-de-France du 28 février 2006 « Les pôles de compétitivité : du laboratoire au marché » ; Le colloque Andese - Medef - Oseo du 6 décembre 2007 « Pôles de compétitivité : Réussir avec les PME innovantes ».

En 2007-08, il a fait partie du groupe de travail « Private Equity et capitalisme français » du Conseil d'Analyse Economique et il a apporté une contribution « le capital investissement et ses leviers pour accélérer l'innovation ».

A partir de 2009, il est chercheur associé à la chaire « Transitions démographiques, transitions économiques » de l’Université Paris Dauphine et de la Fondation du risque. Il s’est particulièrement intéressé à l’impact du vieillissement sur la croissance économique et sur la protection sociale.

1974-1990 : EDF – Division des Etudes et Recherches

Il a entamé en 1974 une carrière à Electricité de France après la décision du gouvernement français de lancer un vaste programme de construction de centrales nucléaires, suite au choc pétrolier de 1973. Après avoir été chercheur pendant plusieurs années dans le domaine de la sûreté de fonctionnement et des études de risques industriels, il exerce les fonctions suivantes :

• Chef du Projet d’étude de risque complète d’une centrale nucléaire

• Responsable d’une équipe de 15 ingénieurs puis d’un département (35 ingénieurs) d’études de sûreté de fonctionnement

A effectué de nombreuses missions en Europe, aux Etats-Unis, au Japon et en Chine pour le compte de l’EDF, de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique ou de la Commission Electrotechnique Internationale.

A été secrétaire international de la normalisation des méthodes de la Sûreté de Fonctionnement au sein de la Commission Electrotechnique Internationale de 1983 à 1990.

1991-2002 : EDF – Division de la Production Nucléaire. Cadre dirigeant dans cette division (22 000 personnes) chargée de la production nucléaire d’électricité

• Chef de la centrale nucléaire à eau pressurisée de Saint Laurent des Eaux (2 réacteurs nucléaires, 610 personnes)

• Chef du Projet d’Optimisation de la Maintenance par la Fiabilité (OMF) pour le parc nucléaire ; le projet consistait à optimiser l’ensemble des programmes nationaux de maintenance en s’appuyant sur les services centraux, les sites nucléaires et les sous-traitants. Il visait à l’amélioration de la sûreté et à la réduction totale du volume de maintenance préventive, sur la base des analyses de Sûreté de Fonctionnement.

• Chef du Projet de maîtrise des coûts de maintenance du parc nucléaire ; le projet avait pour but la maîtrise de l’ensemble des coûts de maintenance des sites nucléaires qui se montent à environ 1,5 milliards d’euros

Diplômes

Alain Villemeur est diplômé de l’Ecole Centrale de Paris en 1972. Il est aussi titulaire, cette même année, d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en Physique des Solides de l’Université d’Orsay. Il est ingénieur en génie atomique, diplômé de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires de Saclay (1973).

Alain Villemeur est également docteur en économie depuis 2002.

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